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28/07/2023

Aymen, juge de ligne au tournoi Roland-Garros 2023

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Aymen, je suis fêtelemurien depuis 2010 et je viens du site de Bayonne. J’ai commencé en faisant du tennis jusqu’à l’âge de quatorze ans. Ensuite, Stéphanie Polisciano m’a conduit au pôle arbitrage et ça m’a vraiment plu. J’ai commencé tout doucement avec des petits matchs dans mon comité, ensuite dans ma région et après j’ai pu faire des gros tournois. Aujourd’hui, je me retrouve à faire le tournoi Roland-Garros. C’est un peu le rêve de gosse qui se réalise.

Peux-tu me parler de ta formation à l’Ecole d’Arbitrage et de ramasseurs de balles de Fête le Mur ?

J’ai commencé l’Ecole d’Arbitrage et de Ramasseurs de balles avec Fête le Mur. J’ai par la suite passé mon diplôme A1, c’est le premier grade d’arbitrage en France. J’ai continué avec le A2 et cette année, je suis candidat pour passer le A3, le plus haut grade français.

Qu’est-ce qui t’as motivé à devenir juge de ligne ?

Juge de ligne, c’est un gros boulot parce qu’on s’occupe du bon déroulement du match. On vérifie si la balle est bonne ou si il y a faute. On a aussi un impact sur le jeu parce que si la balle est bonne et qu’on l’annonce faute, ça gêne un peu le joueur. Pour moi, c’est un peu le challenge. Essayer d’être le meilleur possible, c’est ce qui me plaît dans le métier de juge de ligne.

Peux-tu me dire comment tu as intégré Roland-Garros cette année ?

Les candidatures ouvrent en décembre et pendant un mois on peut candidater. Pour être pris, il faut avoir suffisamment de journées en ligne sur d’autres tournois et aussi des matchs en chaise pour prouver qu’on officie assez pour participer à Roland-Garros.

Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?

Tout d’abord, c’était un rêve parce que je n’avais jamais eu l’occasion de venir à Roland-Garros ni en tant que juge de ligne, ni en tant que spectateur. Pour moi, c’est une superbe découverte dans les deux sens. J’ai pu découvrir le stade qui est immense et magnifique, mais aussi découvrir de nouvelles personnes car il n’y a pas que des arbitres français, il y a aussi des arbitres étrangers. C’est vraiment une expérience à vivre et je suis vraiment heureux de l’avoir vécu.

Que représente Fête le Mur pour toi  ?

Pour moi, Fête le Mur, c’est beaucoup de solidarité parce que c’est grâce à l’association que j’en suis là aujourd’hui. Ils m’ont beaucoup apporté, tant dans le domaine social que dans le domaine professionnel. J’ai appris à connaître beaucoup de personnes et j’ai acquis plusieurs qualités comme le partage et la solidarité. J’ai aussi appris à m’ouvrir un peu plus. A Fête le Mur, on ne connaît pas tout le monde donc si on veut se faire des copains, il faut aller vers les autres. C’est ce que je retiens de Fête le Mur.

Quelles sont tes ambitions pour la suite ?

J’espère continuer l’arbitrage et aller le plus loin possible. Continuer de tout donner et essayer d’être meilleur parce que c’est ce que demande l’arbitrage. C’est aussi de la régularité et du perfectionnisme. Certes, on est des humains, on fait des erreurs, mais c’est bien aussi d’être le meilleur.