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30/03/2022

Sabri, alumni du Mée-Sur-Seine, revient sur son parcours à Fête le Mur

Quand et comment as-tu connu l’association Fête le Mur ?
J’avais 5 ans. Aujourd’hui j’en ai 27 et j’y suis toujours. J’ai connu l’association avec ma sœur : on se promenait, on a vu qu’il y avait des gens qui jouaient au tennis. On s’est inscrit et depuis ce jour-là je n’ai jamais lâché !
Quand je vois comment l’association a évolué, je trouve cela formidable : maintenant il y a même de l’accompagnement scolaire et professionnel. Il y a beaucoup de nouveaux programmes qui ont été mis en place ! Ça a bien évolué.


Peux-tu nous raconter ton parcours scolaire et professionnel ?
J’ai commencé par un bac scientifique. Après le lycée, j’ai fait un DUT Génie Electrique Informatique Industriel. Lors de la deuxième année en alternance, j’ai été sélectionné pour intégrer Air France.
Quand tu passes par un DUT, c’est plus compliqué d’intégrer une école d’ingénieur : c’est sur sélection. Faisant parti des premiers de ma promo, j’ai pu intégrer une école d’ingénieur en réussissant les concours d’entrées. Durant ces 3 ans en cursus ingénieur en alternance chez Air France, j’ai obtenu mon diplôme en 2018 et par la suite, j’ai été embauché en CDI chez Air France en tant qu’ingénieur en aéronautique.

Penses-tu qu’avoir intégré l’association a eu un impact sur ton parcours?
Oui bien sûr, je pense que Fête le Mur a eu un impact sur mon parcours professionnel et personnel par le biais des valeurs qu’elle revendique : respect, discipline, combativité, volonté, solidarité, l’estime de soi et la tolérance. Le tennis au sein de Fête le Mur m’a permis être plus rigoureux dans mon travail, d’avoir la volonté d’avancer et de se battre pour atteindre ses objectifs.


Aujourd’hui en plus de ta profession tu es encadrant ?
Oui, j’aide bénévolement le responsable de site du Mée-Sur-Seine. J’essaie d’être là tous les samedis pour encadrer les enfants au tennis.

“On m’a donné, je redonne.”

Comment concilies-tu les deux : ta profession et le bénévolat ?
Ce n’est pas simple, j’essaie d’y aller dès que j’ai du temps de libre les samedis matins. On donne du temps comme on peut, comme on nous en a donné !


Que souhaites-tu transmettre à ton tour aux jeunes de Fête le Mur ?
On m’a donné, je redonne : c’est tout à fait logique. Je leurs souhaite qu’ils s’épanouissent dans leurs vies et qu’ils soient heureux comme je le suis ! Quand je les vois je me dis que tout est possible, ce n’est pas parce que l’on vient d’un milieu « défavorisé » qu’on a moins de chance d’y arriver. Faut juste y croire, ne pas lâcher ! Je leur souhaite tout le meilleur.