Nos actualités
03/11/2022

Yassine : son parcours jusqu'à la French Touch Academy

Bordeaux

Bonjour Yassine. Peux-tu nous présenter ton parcours ?

Je m’appelle Yassine, j’ai 16 ans et j’ai commencé le tennis à 9 ans. J’ai commencé à Fête le Mur Pau car c’était proche de chez moi et ça me permettait de jouer au tennis après l’école. J’ai ensuite continué le tennis jusqu’à mes 15 ans. Chaque été, je participais au Tournoi National avec mon club et je gagnais énormément de matchs. Quelque temps plus tard, mon club a fermé suite à un incendie, c’était vraiment la fin de Fête le Mur Pau pour moi. Ensuite, Éric Barsacq m’a fait prendre une licence avec Fête le Mur Pessac pour que je puisse faire les tournois nationaux.

Un an après, la Team avenir s’est créée : ce sont les meilleurs de Fête le Mur. On devait être une dizaine environ. Yannick Noah souhaitait qu’un jeune issu des quartiers de Fête le Mur parte dans une académie partenaire de Fête le Mur, la French Touch Academy. Il voulait également faire partir un des fetelemuriens aux Etats-Unis dans une université américaine après le baccalauréat. L’ensemble de Fête le Mur m’a choisi pour que je puisse intégrer cette académie, j’y suis maintenant depuis septembre. je me donne quotidiennement à fond car je réalise que j’ai une chance inouïe d’être là-bas. Peu de personnes ont cette chance, c’est pour ça que je redouble d’effort à l’école et au tennis. J’essaie chaque jour de progresser et de monter au classement.

Quels sont tes objectifs à la French Touch Academy ?

Monter en classement, être bon à l’école et apprendre l’anglais pour mes futures études. A moyen terme, être à 1/6 ou 0 pour partir aux États-Unis, dans deux ans. Pour le moment, je suis 5-6, bientôt 4-6. A la fin de l’été, je vais essayer d’enchaîner les tournois pour monter 3-6.

Tu es arbitre, c’est bien ça ?

Oui, c’est ça. J’ai déjà arbitré pas mal de matchs.

Comment t’es tu entrainé lors de la fermeture de Fête le Mur Pau ?

Je m’entraînais tout seul. Il y avait un terrain de tennis à 20 mètres de chez moi, le club avait fermé pendant le confinement. En 2020, j’allais m’entraîner tous les jours : balles contre le mur, seau de balles et services. Je faisais des tournois grâce à mes licences mais, par manque de temps dû à l’école, je n’en faisais pas beaucoup. Je m’entraînais parfois en club avec un ancien entraîneur de Fête le Mur, une fois par semaine environ, mais je m’entraînais surtout chez moi.

Que t’ont appris les moments où tu étais seul ? Est-ce que tu penses que ça t’a renforcé ? 

Ça m’a aidé mentalement car j’étais tout seul et que je m’entraînais tout seul. Personne ne m’a appris comment faire un coup droit, un service ou un revers. J’ai appris tous ces gestes seul, en m’entraînant contre le mur pendant des heures.

Imagine que tu te places en tant que grand frère pour un petit, qu’est-ce que tu pourrais lui donner comme conseil ?

Si j’ai un conseil à donner à un petit qui fait du tennis? Je lui dirai de travailler tous les jours et de persévérer dans sa passion. Il est important de se donner à fond quotidiennement et d’écouter les conseils des coachs. Enfin, qu’il prenne du plaisir.

Est-ce que tu as un objectif ?

Je ne sais pas vraiment ce que je veux faire après mon parcours aux Etats-Unis mais je sais que je veux rester dans le domaine du tennis parce que c’est ma passion, c’est réellement ce que j’aimerais faire plus tard.

Quels sont tes plus beaux souvenirs à Fête le Mur ?

Ce sont les tournées pendant l’été, ça permet de faire beaucoup plus de matchs et de grimper au classement. J’aime les Tournois Nationaux aussi. Tout ce qui est en rapport avec les compétitions, j’adore ça à Fête le Mur.

Un Tournoi National qui t’a marqué ?

C’était à la Réunion car c’était quelque chose de magique ! C’était le premier vol en avion pour beaucoup. C’est un endroit que tout le monde ne peut pas visiter. On est resté une semaine, on a eu le temps de visiter l’île et de faire le Tournoi National. Je suis arrivé en finale. Malgré la défaite, j’ai adoré ce tournoi et c’était l’un de mes plus beaux souvenirs.